Ajouté le 4 juin, courriel envoyé au porte-parole du Parti québécois en matière d’institutions démocratiques.
Ajouté le 1 juin, courriel envoyé à notre député en Taschereau.
Ajouté le 29 mai, Avant-lettre ouverte à notre député en Taschereau.
Ajouté le 20 mai Réforme électorale envisagée au Québec.
( en rédaction 24/7, 30 mars 2023 )

Au Québec, en mai 2018, les chefs ou porte-parole de quatre partis politiques, la CAQ, le PQ, QS et le PVQ ont signé une entente à l’effet que celui d’eux qui sera porté premier ministre changera notre mode de scrutin pour 2022.
Élue largement majoritaire, la Coalition Avenir Québec, CAQ, a déposé dans l’année comme convenu un projet de loi, le Pl °39 : Loi établissant un nouveau mode de scrutin et en décembre, un ajout imprévu, la tenue d’un référendum en 2022 en même temps que l’élection. L’application d’un nouveau mode était reporté à l’élection suivante et sous condition de oui.
Des consultations particulières et des auditions publiques ont suivi fin janvier et début février 2020 sur ce projet. Quarante-cinq mémoires ont été déposés à la Commission des Institutions par des experts invités, des volontaires et des associations étudiantes, féministes ou syndicales. J’ai lu en diagonale. Vous trouverez à ce lien d’où télécharger les mémoires. Vous y trouverez aussi ma mesure sur 100 points en regard de 4 positions que pouvaient avoir leurs auteur/es à l’endroit du projet : 1 – adoption tel quel; 2 – en rester au mode actuel; 3 – passer à un autre mode que celui du projet; 4 – bonifier. Équipe François Legault/CAQ, François Legault son chef a fait équipe. Lui-même, personnellement, quel était sa préférence, le pouvoir de gouverner à sa tête ou la représentation des électeur/es ?
Le principe d’un changement de mode de scrutin a été adopté par les partis signataires le 8 octobre 2021 mais le Parti libéral du Québec, en ligne de parti, a de fonction et pour de bonnes raisons voté contre.
Par la suite, le projet n’est pas passé à l’étude article par article en commission parlementaire et il n’est pas revenu au feuilleton après la réélection de la CAQ en 2022, le PM a dit que le mode de scrutin n’était pas une priorité, qu’on ne se battait pas dans les autobus pour ça.
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Je désire un nouveau mode de scrutin, pas exactement celui offert au PL °39. À l’examen des mémoires soumis à la Commission des institutions sur lui, j’ai constaté que peu d’intervenants en étaient satisfaits, la plupart recommandaient de bonifier. Personnellement, j’ai estimé que c’était un marécage où s’enliser, échanger quatre trente sous pour 1,02 $, un cataplasme sur une jambe de bois et une patate brûlante qu’il aurait été fou de ne pas recracher plutôt que d’avaler. L’écrivant, je prend le risque de choquer un certain nombre de politicien/nes et d’ « intellectuel/les ». J’oeuvre, c’est ma bonne oeuvre en fin de quatrième 20 ans, à trouver mieux.
Alors, j’envisage maintenant une réforme électoral beaucoup plus large que simplement celle du mode de scrutin uninominal un tour. Mon intérêt pour la question remonte à quelques année avant le 400e de la Ville de Québec en 2008 et concernait l’exercice d’un droit constitutionnel canadien de 1982 ouvert aux citoyens de moins de 18 ans et exclus par les législateur/es de l’époque. Elle remonte plus récemment à la montée de 1973 à 2022 de la présence des femmes à l’Assemblée nationale, passage de peu à 46,4 % de parité hommes/femmes. Si la tendance se maintient, ?


Conscient que je prends le risque de faire un Jules Verne de moi-même, voire un B.F. Skinner, j’envisage une Assemblée nationale de consentement mutuel entre hommes et femmes à 50-50. Il faudrait abandonner le vote unique à l’Assemblée nationale (un/e élu/e un point pour ou contrer 125 lors d’un vote, en ligne de parti bien souvent) et passer à une fraction de points particulière par élu/e; idéalement, en proportion du nombre de personnes dans la circonscription sur celui de la population.

En raison de la situation climatique qui met à risque à long terme la qualité de la vie humaine sur terre, devrions-nous d’urgence évoluer du principe une personne un vote (one man one vote) à celui d’une année d‘espérance de vie, un point de représentation législative, exécutive et judiciaire. Ce principe date du dix-neuvième siècle je dirais, et son application aux femmes autant qu’aux hommes du milieu du vingtième.

En raison de l’évolution de la science et de la technologie en information et communication, le politique est connaissances, la politique conversation, doit-on dans la décennie évoluer de l’élection générale aux quatre ans en fournée à un mode de désignation des élu/es à l’Assemblée nationale en continue, par algorithme de recommandation. Le chapitre 6 de ce livre que j’ai eu en cadeau à Noël, partie 3, est fort phare éclairant.
Et depuis quelques jours, suite à la lecture de Robert Burns : Le ministre de la démocratie citoyenne, 2016, André Larocque, je vois mieux où voulait aller le PQ des années 70. C’était il y a deux générations sans régénération suffisante pour poursuivre une croissance économique à quel escient, Pierre.
André nous y raconte cette incroyable histoire … ayant été l’adjoint de Robert Burns et en lien direct avec René Lévesque et son chef de cabinet Louis Bernard. Nous y avons droit à l’histoire en direct de la naissance d’un parti, d’un projet politique, d’une nouvelle vision de l’État et de la démocratie… .
En ce qui concerne le PLQ et la CAQ, j’ai lu le livre de Julien Verville La réforme du mode de scrutin au Québec : trajectoires gouvernementales et pistes de réflexion, 2020.
Vous trouverez entre autre un aperçu de l’évolution de mes idées sur le sujet à ce lien; je prend plaisir à transmettre. Frais du jour et moins.
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