Après le souper Frazier s’empare de Rogers pour l’entretien qu’on devine, les jeunes de la communauté s’occupent de leurs deux récents membres et de Barbara. Burris et Castle sortent fumer un cigare. Ce dernier est revenu du coup de théâtre de l’après-midi. Il n’en a pas saisi le sens réel aux yeux de Burris, pas plus que Frazier n’a réussi par sa démonstration à conclure élégamment sur la présence incompatible à la fois d’un despotisme théorique et d’une liberté de fait indéniable.
Castle continue de penser que Frazier est faciste, il a partiellement raison, les planificateurs et les gérants composent une élite, ils gouvernent, mais ils ne s’approprient pas une part plus grande que les membres de la richesse accumulée, ils n’ont pas recours à la force. Il aurait pu tenter de prêter attention, à titre de philosophe, à quelques beaux principes impliqués dans la conception et la création d’un gouvernement pour un peuple ou règnera la joie de vivre. Sa fixation pour la liberté l’en a empêché et son ignorance de l’ingénierie béhaviorale était prérequise. Les deux polémistes en sont restés à leurs lubies.
La fin de la soirée se poursuit à leur chambre d’invité. Il s’y trouve un haut-parleur qui diffuse de la musique enregistrée d’une station de radio. Assez de conversation pour aujourd’hui, Burris s’installe dans son lit de façon non équivoque pour se reposer et Castle sort de sa malette des copies à corriger. Plus difficile pour Burris de disposer de lui-même. Selon l’horaire prévu, il quittait Walden Two dans 16 ou 18 heures. Frazier depuis l’avait invité à rester, il était indécis. De façon similaire à Barbara pour Rogers, sa vie académique lui semblait aussi inévitable qu’insatisfaisante. Incapable de se détendre, après s’être brossé les dents et mis en pyjama, il se met à se réciter de la poésie et les premiers vers qui lui viennent concernent la pression du temps.
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