En revenant à sa chambre le professeur tombe sur le genre d’information qui lui manque concernant la communauté: comment s’y sent une femme typique de la classe moyenne. L’une d’elles le voyant venir et le reconnaissant comme un visiteur l’invite à converser. Elle lui demande comment il trouve Walden. Il répond magnifique et plein de gens parfaitement heureux. Ce dernier mot la surprend, il y a des années qu’elle ne s’est pas posée de questions sur le bonheur. Elle est dans un environnement splendide, bien logée, bien nourrie et en santé, donc, elle doit être heureuse. Elle trouve le professeur sombre de s’inquiéter de son bonheur comme un jeune homme de la communauté qui lui pose ce genre de questions une fois par année. Elle s’est bien amusée la dernière fois avec lui en lui disant qu’il manquait quelque chose à son bonheur, être belle comme Greta Garbo.
La femme gagne ses crédits, elle ne sait pas combien, en faisant des tartes et des gâteaux, l’avant-midi. Des femmes l’aident. À part ça, elle ne fait pratiquement rien, sauf passer beaucoup de temps avec les enfants de sa fille et leurs amis. Elle leur montre à faire des tartes et des gâteaux. Elles les regarde se baigner. Elle dispose d’un coin jardin où elle cultive des fleurs. Elle oeuvre à une tapisserie avec d’autres membres où s’échangent les nouvelles fraîches plus vite que sur le bulletin communautaire.
Finalement, elle le trouve charmant et l’invite à joindre la communauté. Il répond qu’il ne pourrait rien lui arriver de mieux en guise de salutation. Cette dame l’a convaincu qu’on peut être heureux à rien faire. Quel cynisme que de répandre qu’il n’y a que le travail ardu qui peut prévenir l’ennui.
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