
Mixte compensatoire un jour. Proportionnel mixte à compensation nationale et redistribution régionale. En gros, refonte extraordinaire de la carte électorale, création de 16 régions électorales, les 17 régions administratives moins Nord-du-Québec; réduction du nombre de circonscriptions de 125 à 80 et alors, agrandissement. L’électeur/e a droit à deux votes, l’un à un/e candidat/e pour une circonscription, l’autre à une liste de candidat/es au nom d’un parti pour une région.
Un jour plutôt qu’en 2026. Pour avoir entendu ce qui suit de Jean-Pierre Charbonneau, Président du Mouvement Démocratie Nouvelle, MDN, à la manifestation du 29 novembre devant l’Assemblée nationale :
« Je dis au Premier ministre Legault qui s’est engagé à ne rien faire alors que la dernière fois il s’est engagé à tout faire, revenez sur votre décision, reprenez le
projet de loi là où il était.
Il restait une étape importante à franchir, c’était de le bonifier. M. Legault, faite honneur à votre parole d’il y a quelques années, faites en sorte que l’Assemblée nationale sous cette législation qui commence aujourd’hui reprenne l’exercice là où il était. On n’a pas à recommencer à zéro, on n’a pas à attendre que les intérêts partisans de la CAQ passent en premier. »
Mixte compensatoire en 2026. Même mode de scrutin que précédemment mais dès 2026 pour avoir entendu ce qui suit de Maël Ferland-Paquette, porte-parole de Mobilisation Citoyenne pour une Réforme du Scrutin, MCRS.
Pour les 4 prochaines années, on va être là pour rappeler au Premier ministre que notre démocratie, ça nous tient à coeur. Choisir la direction … Québec, c’est une priorité.
Le 3 octobre, je me suis senti trahi. La boule au ventre puis le sentiment de désespoir qui vient avec une soirée électorale, on les revivra pas. Nous ne passerons pas à autre chose. La réforme nous l’aurons avant la fin du mandat. On va s’en souvenir en cochant le bulletin de vote.
Pondéré à l’Assemblée nationale. Comme actuellement pour ce qui est des circonscriptions, 125 plutôt que les 80 et 45 élu/es dans 16 régions électorales du mixte compensatoire. Au lieu d’une voix par élu/e sur 125 comme actuellement lors d’un vote, les élu/es disposent d’un poids législatif propre proportionnel à la population de leur circonscription.
Comme en 2018, 2022. Statu quo, comme depuis 1791.
Partis politiques autorisés au Québec :
Alliance pour la famille et les communautés
Bloc Montréal – Équipe Balarama Holness;
Bloc pot;
Climat Québec;
Coalition avenir Québec/Équipe François Legault;
Démocratie directe;
Équipe autonomiste;
L’union fait la force;
Nouveau Parti démocratique du Québec;
Parti 51;
Parti accès propriété et équité;
Parti canadien du Québec / Canadian Party of Québec;
Parti conservateur du Québec – Équipe Éric Duhaime;
Parti culinaire du Québec;
Parti humain du Québec;
Parti libéral du Québec/Quebec Libéral Party;
Parti libertarien du Québec;
Parti marxiste-léniniste du Québec;
Parti nul;
Parti pour l’indépendance du Québec;
Parti québécois;
Parti vert du Québec / GPQ;
Québec intégrité / Intégrity Québec;
Québec solidaire;
Québécois unis pour l’égalité/Quebecers United for Equality;
Union nationale.
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