En rédaction,
(remarquez la date et l’heure, 29/06/22, 6:27)
« Comme le mentionne l’éditorialiste (Vincent Brousseau-Pouliot), en 2018, quatre partis de l’opposition, au Québec, dont la CAQ, s’étaient entendus et engagés à ajouter un aspect proportionnel à notre système électoral, pour le rendre mixte. »
https://plus.lapresse.ca/screens/e079bc75-c1f5-47e6-bcb5-553ebe03ba77%7C_0.html/
Est-ce que c’était d’abord pour le rendre « mixte », uninominal et de listes, ou pour le rendre « proportionnel », pourcentage de sièges égal à pourcentage du vote, parmi 6 cibles ?
Est-ce que c’était d’abord pour le rendre « régional », ou simplement une mesure compensatoire ?
J’y comprends : et rendre le majoritaire uninominal un tour existant mixte, régional, plus proportionnel, donc plus représentatif de la volonté populaire mais pas complètement proportionnel, pour éviter les risques de renversement du gouvernement reliés à la présence de petits partis, extrémistes ou pas; sans négliger le reste.
Le scrutin préférentiel imaginé, genre celui retenu par le PQ à ces trois dernières courses à la chefferie, ne respectait pas les grands principes sur lesquels s’étaient entendus les partis en 2016 : reflet du vote populaire, préservation du lien électeur/e-élu/e, opportunité de poids politique aux régions, évitement d’élection à répétition, facilité de compréhension et d’exercice; aussi représentatif des femmes, des jeunes (moins de 18 ans non inclus) et des communautés ethnologiques.

À ces fins, qu’en est-il comme moyen du SPPA proposé à la DGEQ en 2002 par Stéphane Rouillon, S pour système ou scrutin, P pour proportionnel, P pour préférentiel et A pour acirconscriptif , comme vraie solution aux distorsions et autres faiblesses de notre système électoral ?
En préférentiel, l’électeur/e signifie au moins deux choix plutôt qu’un, il me semble évident que le vote est alors mieux représentatif de la volonté de chaque électeur/e et donc de ce qu’on nomme volonté populaire.
J’imagine qu’en Australie comme au Québec et au Canada, une hirondelle ne fait pas le printemps… mais l’affaire d’une concurrence loyale, légitime.
Concernant le mixte à liste régionale, retenu par les quatre signataires, après le DGEQ en 2007, Jean Charest en 2004 et René Lévesque en 1968, Albert Einstein a dit, endossé par Joseph Facal et Catherine Fournier au moins : La folie, c’est de faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »
Donc, je reviens au SPPA de Stéphane. L’image jointe en illustre à gauche une opération, le décompte. Son exemple suppose cinq candidat/es plus la présence sur le bulletin d’une case aucun de ces choix. Renaud Blais, chef du Parti nul serait content content.
Parenthèse. Quelqu’un dans l’avion ?
https://www.facebook.com/groups/partinul/
À ma connaissance, plus de blogue mais un actif net d’environ 100 000 $.
Fin de la parenthèse.
À chaque tour, un candidat/e est éliminé/e, le E en premier, la case aucun ensuite, etc. en dernière colonne, on observe que le/la candidat/e A s’est mérité 54 % des votes, 32 % au premier tour, aucun vote de plus au deuxième, suite à l’élimination de E pour ses deuxièmes choix, je me fais grâce de vous décrire davantage ce que j’ai compris du mémoire de Stéphane. Je dirais que tout vote y compte et que le candidat/e gagnant/e obtient forcément une majorité absolue de vote, 50 % + 1, ici 54 %. On n’est pas à 100 %. Faut-il 100 % pour « une vraie solution » ?
Tout vote compte en vertu de la procédure du décompte et non du nombre de vote plus un du premier perdant, si vous préféré, du deuxième gagnant. Tout vote n’a pas de représentation à l’Assemblée nationale, ici, 46 % au candidat B et 2 % à aucun. En mode majoritaire uninominal saurait été 32 %.
À droite j’essaie d’appliquer le système aux résultats de la récente partielle en Marie-Victorin. J’y donne à l’électeur/e droit à trois choix. J’imagine que les deuxième choix et troisième vont aux autres candidat/es indépendantistes ou fédéralistes. Il ne se trouve pas de case aucun sur le bulletin, j’y ai rassemblé les votes aux sept autres candidat/es. Au premier tour, S D obtient 35 % du vote, Pierre Nantel 30, etc. La gagnante est Shirley Dorismond à 52 %, sur Pierre Nantel à 46 % et autres à 2 %.
Un mode de scrutin à la fois proportionnel et préférentiel, pas nécessairement acirconscriptif ? François Blais, ex-ministre libéral sous Philippe Couillard et professeur au département de sciences politiques de l’Université Laval serait-il content content ?
https://plus.lapresse.ca/screens/0e4e27a9-6830-4aab-a712-f83505a5bab7__7C___0.html/
Le titre de l’article de Jean-Pierre Charbonneau et collaborateur/es fait appel à une vraie solution. Je dirais que le SPPA sans A est plus proportionnel que le mixte compensatoire à liste régionales du Pl °39; il maintient le lien électeur/e-élu/e; il n’a pas de composante régionale; il est facile à comprendre et à exercer; il n’a pas de disposition envers les femmes, les enfants et les communauté ethnologiques.
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